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Sortir de la peur qui empêche d’agir

    Pour en finir avec la guerre du feu !

    Pourquoi la peur empêche-t-elle d’agir ? Quand on a peur, le palpitant s’emballe et notre cerveau reptilien nous rappelle ses trois uniques options :

    • Faire le mort ?

    • Attaquer ?

    • Fuir ?

    Et pendant qu’on tente d’évaluer la situation, le sang afflux dans les muscles des membres à grand coup de battements dans la poitrine, au cas où il faudrait partir en courant ou lancer un caillou !

    Cette réponse a certainement contribué à pérenniser nos ancêtres lointains mais aujourd’hui, dans nos relations professionnelles comme dans nos tentatives amoureuses, une réponse plus subtile s’impose.

    Mais, quelles sont ces peurs archaïques qui empêchent d’agir et sur lesquelles nous gagnerions à lâcher prise ?

    C’est un mail de l’équipe de learnybox de novembre 2019 qui m’a inspiré cette mise en situation.

    La séquence des 8 étapes de la peur d’agir

    Imagine, tu connais quelqu’un qui rencontre une difficulté à laquelle tu penses pouvoir apporter une solution…

    Du complexe de l’imposteur à la peur du rejet

    Mais comme tu n’es pas précédé par ta renommée, et que tu n’as peut-être pas une grande expérience, alors tu penses que tu n’es pas légitime à proposer tes services : 1. C’est la peur du débutant (ou complexe de l’imposteur).

    Alors, déjà freiné par ce sentiment de manque de légitimité, tu poursuis intérieurement ton processus de démotivation en te mettant maintenant à douter de la valeur ou de la qualité de la solution que tu allais proposer : 2. C’est la peur du charlatan.

    En plus, si on rejetait la solution que tu proposes… c’est un peu comme si on te rejetait toi !!! Alors, le mieux pour éviter tout ça est encore de ne rien tenter : 3. C’est la peur du rejet.

    Le besoin de repères

    En agissant de la sorte, tu obéis à un réflexe sécuritaire qui te prive de vivre une expérience nouvelle et d’expérimenter une découverte enrichissante sur toi-même, comme on le vivrait quand on voyage à l’autre bout du monde : 4. C’est la peur de l’inconnu.

    Et puis, ça continue de tourner dans ta tête et voilà qu’au milieu du doute et de l’attente apparaît – comme une justification imparable – la peur de commettre une erreur. Reflet de ce cher « idéal de perfection » que nous a transmis le système parental et scolaire, et écho au principe permanent d’évaluation : 5. C’est la peur de se tromper.

    À force de repousser l’action à plus tard et de peaufiner en pensée les derniers détails de ton idée, tu finis par développer à son égard une sorte d’admiration fantasmagorique. Aussi… si jamais on te la renvoyait à la figure en te disant “bof bof”, ce serait comme perdre la face ou un bout de toi-même : 6. C’est la peur de perdre.

    Le besoin de reconnaissance

    Ça continuer de tourner, et d’un coup tu te dis « Et si on me répondait Non merci !”. Là, ton “yes set” tombe en pièce. C’en est trop, ton cerveau ne veut pas gérer.

    L’inconscient est à l’aise avec les équations de type “oui + oui = oui”. Par exemple : « oui vous paraissez avoir besoin d’aide + oui je veux vous proposer une solution = oui vous acceptez volontiers ».

    Mais par contre : « oui vous paraissez avoir besoin d’aide + oui je veux vous proposer une solution = non merci » ! Là tu te mets face à un “oui + oui = non” qui trouble ton thalamus ! 7. C’est la peur du refus.

    De toute façon, tu es au-dessus de ça ! Tu veux bien proposer tes services mais tu ne voudrais pas avoir l’impression de racoler ! Et voilà l’ultime justification à tes tergiversations entre fuite et sidération : 8. C’est la peur du jugement.

     

    Tout ça se recoupe un peu sur le papier mais illustre bien le cercle vicieux qui se met en route dans la tête et empêche d’agir…

    Une piste pour avancer

    • La voix qui te dit « pas maintenant » ne te donne aucune information sur la difficulté réelle de ce que te n’oses pas entreprendre.

    • Cette voix qui te dit « tu ne sais pas faire » ne t’informe que sur ton ignorance de tes capacités.

    • Attendre pour agir et repousser à plus tard entretient la peur et retarde l’acquisition de nouvelles compétences.

    N’attends pas ! 
    Le premier pas crée le meilleur moment

    D’accord mais comment oser quand on n’ose pas ?

    Sur les nombreuses pistes qui se présentent à toi, en voici qui peuvent t’aider à te lancer.

    1. L’empathie

    Mets-toi à la place de ceux qui te jugeraient : toi, que penses-tu de celui/celle qui ose se lancer ?

    2. L’autodérision

    La fatuité n’a rien de très sexy… Pour être pris au sérieux, ne te prends pas au sérieux.

    3. L’estime de soi

    Rappelle-toi que tu as le devoir d’être unique. C’est ton regard authentique et tes progrès qui inspirent

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