Aucune affaire de ce monde liée à la vie et au travail n’est en quoi que ce soit contraire à la réalité ultime.
Comment trouver le bonheur au travail ? « Considérez le service de votre employeur (ou votre client) comme la pratique du sûtra du lotus » car notre monde d’endurance, notre travail et notre vie quotidienne ne sont pas différents de la réalité ultime.
Cet enseignement rappelle qu’il n’y a pas un moment pour la pratique et un moment pour le quotidien, ou bien, un moment pour la recherche de la conscience et un moment pour la « vie réelle ».
Mais c’est en illuminant le quotidien de l’éclairage de la conscience qu’on réalise sa transformation et celle du monde autour de nous.
Et c’est en intégrant dans sa pratique les épreuves et les souffrances rencontrées dans son travail, et en les transformant, qu’on obtient les preuves de sa révolution humaine.
Remarquez comment les gens changent autour de vous quand vous-même changez de point de vue sur eux et sur la situation.
Vous constaterez par exemple la différence entre céder à la colère et appeler un prestataire pour lui remonter les bretelles, ou bien l’appeler pour lui demander de vous aider à trouver une solution.
Dans les deux cas, il est responsable de la connerie qui vous a mis dans le pétrin, mais dans le second cas, vous accordez de la valeur à l’épreuve et grandissez avec elle.
Vous vous élevez en la franchissant, et vous élevez votre partenaire avec vous.
En changeant de point de vue sur le monde, nous changeons et notre environnement change avec nous.
Notre vie est comme un miroir qu’il faut polir. Il réfléchit alors notre environnement et autrui peut s’y voir et se retrouver en nous.
L’esprit du sage est comme le miroir : il ne saisit rien mais ne repousse rien ; il reçoit mais ne conserve pas (zhuangzi).
Inspiré de l’éditorial « Comme un miroir », Valeurs Humaines n°77 p3
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